mercredi 30 juin 2021

Equipement, niveau 3/3 : le sac à dos

 

Faisant suite aux deux précédents articles sur le niveau 1 (le kit de survie) et le niveau 2 (le sac banane et son évolution) de l'équipement  de survie, cet article-ci se penche sur le troisième et dernier élément : le sac à dos.

Le contenant ne doit pas être trop haut pour qu'il ne gêne pas le sac banane, que ce soit devant avec la sangle abdominale ou derrière avec le fond du sac. J'ai choisi un sac 24 litres North Face Tactic d'occasion avec une armature acier, deux poches externes, une poche interne, un pare-pluie amovible jaune fluo, une sangle pectorale, une sangle abdominale, des tendeurs à l'arrière, une solide poignée, deux emplacements gourde sur les côtés et un emplacement poche à eau. Il existe des centaines de modèles de sacs à dos, vous en trouverez certainement un qui possède ces caractéristiques, neuf ou d'occasion. Sur ce modèle, un des deux tissus utilisés a fini par perdre son revêtement intérieur imperméable, c'est un peu nul car l'autre est intact. Dans son système 3-Tier, Max Joseph utilise un sac Maxpedition d'une contenance de 25 litres, donc quasi similaire à celle du sac que j'ai choisi.

Ce qui a été sorti du sac banane peut intégrer le sac à dos :

  • poncho US
  • ration de survie NRG-5
  • chauffes-mains (en saison froide)
  • scie pliante
  • paracorde supplémentaire
  • lampe à dynamo comme solution de secours

On pourrait s'arrêter là, mais finalement il y a de la place dans ces 24 litres. Pour gagner en confort, on y rajoutera aussi :

  • un bonnet ou un bob selon la saison
  • un shemag (tant pour se protéger du soleil que du froid)
  • une paire de gants de travail (en fibre synthétique car le cuir mouillé c'est compliqué)
  • un sac de couchage léger (ici un Snugpak Jungle bag que pour l'été)
  • une gourde supplémentaire (ou une bouteille au goulot adapté au filtre)
  • une paire de chaussettes techniques
  • une polaire

Finalement on embarque dans le sac ce qui est encombrant ou ce dont on peut se passer en situation de survie, mais qui rend l'expérience plus aisée : réguler sa température, se nourrir, rester au sec, s'éclairer... Tous les éléments de ce kit peuvent se trouver d'occasion, à part la nourriture bien sûr !

C'est bien beau mais dans quelle situation pourrait-on être amené à l'utiliser ? Une randonnée légère en temps de paix ? Une reconnaissance terrain ou une fuite en temps de guerre ? Mais pour le coup vous êtes tout de suite catalogué partisan si on vous sert avec tout ce matos.

On en revient toujours à la même conclusion, le survivalisme c'est se préparer à des évènements qu'on préférerait ne pas vivre.

lundi 31 mai 2021

Retour sur le contenu du sac banane

 Je décrivais fin mars dernier la seconde partie d'un équipement en trois tranches : le sac banane. Comme je l'avais indiqué, c'était un concept en cours d'affinement et après un court test dudit sac banane, je me suis rendu compte qui était trop lourd pour être porté sans gêne, notamment si on a besoin de courir. Je me suis référé à la vidéo de Max Joseph sur cette partie du 3-Tier Survival Gear et j'ai constaté que j'avais mis beaucoup plus d'équipement que lui !

Ainsi, j'ai fait un peu de tri et j'ai retiré près de 2kg de matériel qui pourrait être déplacé dans le sac à dos (que je décrirai dans un prochain billet) :

  • poncho (peut être remplacé par un poncho de secours ultraléger)
  • ration de survie (plus de 500g, à remplacer)
  • aiguiseur (inutile pour de la survie court terme)
  • piles AA (une erreur car pas d'équipement pour les utiliser)
  • chauffes-mains (inutile en saison chaude)
  • scie pliante (car le grand couteau est très efficace)
  • bombe aérosol de défense (même remarque ?)
  • un paquet de paracorde (un paquet peut suffire)
  • lampe à dynamo (à mettre dans le sac à dos)
  • bloc magnésium à firesteel (même remarque, bien que plus orienté survie à moyen terme)

Finalement, le plus évident, c'est que le kit de survie doit être porté dans une poche donc il ne devrai pas être présent dans le listing original.

Il faudra encore tester l'équipement lors d'un bivouac survie !

vendredi 30 avril 2021

Sacoche urbaine - Urban pouch


 (English version below the fold)

Je travaillais auparavant à 50km de chez moi, contre seulement 5km aujourd'hui. J'avais alors un sac urbain bien rempli de matos, ce qui pesait assez lourd en définitive. Je suis passé à une sacoche au look un peu sport qui contient le strict minimum pour "survivre" en ville :

  • bouteille d'eau 250 mL (ancienne bouteille de Pulco bien solide qui me sert de gourde)
  • porte-monnaie pour de la... monnaie ! (lourd, mine de rien)
  • écouteurs intra-auriculaires Sony (super matos)
  • sac plastique (un réutilisable un peu costaud)
  • brosse à dent et dentifrice de voyage
  • lampe LED avec pile AAA de rechange
  • bouchons d'oreille
  • couteau suisse (incluant scie à bois et ciseau)
  • gazeuse CS 25mL
  • briquet Bic mini
  • 3m de paracorde avec anneaux métalliques
  • câble USB pour le smartphone
  • clé standard pour placard / porte d'intérieur
  • trombone et lame d’essuie-glace pour crocheter
  • petite pince universelle
  • trousse de secours (avec gel hydroalcoolique, masque, gants...)

Je me sers quotidiennement de la bouteille, des écouteurs et de la brosse à dents, un peu moins le reste ! Le poids faible de 1kg environ fait qu'on oublie rapidement qu'on la porte. Comme je n'ai plus de place, si ce n'est pour des objets peu encombrants, je dois retirer quelque chose pour en ajouter une autre. Typiquement un garrot CAT ne rentrerait qu'en retirant la bouteille ou la trousse de secours, les deux objets les plus volumineux.


I used to work 50km from home, compared to only 5km today. I then had an urban bag full of gear, which ultimately weighed quite a bit. I switched to a bag with a slightly sporty look that contains the bare minimum to "survive" in the city:

  •     250 mL water bottle (tough Pulco bottle)
  •     coin purse (a bit heavy)
  •     Sony in-ear headphones (great stuff)
  •     plastic bag (reusable, a bit sturdy)
  •     travel toothbrush and toothpaste
  •     LED lamp with spare AAA battery
  •     earplugs
  •     Swiss army knife (including wood saw and scisors)
  •     25mL CS spray
  •     Bic mini lighter
  •     3m of paracord with metal rings
  •     USB cable for smartphone
  •     standard key for cupboard / interior door
  •     paper clip and wiper blade for lockpicking
  •     small universal pliers
  •     first aid kit (with hydroalcoholic gel, mask, gloves ...)

I use the bottle, headphones and toothbrush daily, but rarely the other stuff! The low weight of about 1kg makes you quickly forget that you are wearing it. As I have no more room, except for very small items, I have to remove something to add another. Typically a CAT tourniquet would only fit by removing the bottle or first aid kit, the two largest items.

mercredi 31 mars 2021

Equipement, niveau 2/3 : le sac banane

 


Le kit de survie décrit précédemment ne saurait être qu'une solution de dernier recours. Pour évoluer sur le terrain en situation "normale", la seconde ligne d'équipement décrite dans le 3-tier System de Max Joseph sera un sac banane de type Maxpedition Proteus Versipack (le clone produit par Snugpak est beaucoup moins cher mais beaucoup moins solide à première vue). Ce sac m'a servi à une époque de contenant pour mon EDC urbain.

L'idée d'utiliser un sac banane est de pouvoir le porter en même temps qu'un sac à dos et qu'un porte-plaque par exemple. Si on doit se départir du sac à dos pour avancer plus vite ou simplement pour faire une reconnaissance, on a toujours sur soi l'équipement minimum pour bivouaquer, au cas où. Le contenu devra être modulé en fonction des besoins de chacun, mais je liste ci-dessous une ébauche que je compte raffiner au fil du temps.

Attachés sur la sangle :


 

Attachés par dessus la poche centrale avec des sangles additionnelles :

  • couteau (ici un modèle "prolo" qui fait le travail)
  • poncho US (exemple)

 

Dans les poches externes latérales :


Dans la poche frontale :

 


Dans la poche principale :


Et voilà ! C'est imparfait, mais ça a le mérite d'être prêt, pour le cas où tout parte en sucette...



lundi 15 février 2021

Equipement, niveau 1/3 : le kit de survie - Equipment, tier one: survival kit



Ce kit a déjà fait l'objet d'un article en 2019. Cependant, comme je procède au rangement de mon équipement et suite à la lecture du 3 Tier System de Max Joseph, j'ai décidé de le mettre à jour. Il ressemble au kit de survie BCB Ultimate, mais aussi au kit listé dans le SAS Survival Handbook. L'idée est que ce kit de survie soit le "tier one" qui reste toujours sur moi, dans une poche cargo par exemple, le "tier two" étant la banane Snugpak ResponsePak et le "tier three" étant le sac à dos.

Contenantboîte aluminium étanche Highlander.
J'ai sécurisé la fermeture avec une longueur de drisse fine et un anneau acier. Un petit mousqueton permet de l'accrocher à quelque chose. La couverture de survie est coincée sous le cordon, comme dans la version précédente. On peut imaginer porter le kit autour du cou.





Contenu :
- couverture de survie
- miroir en verre 2"x3"
- duct tape kakhi(entouré autour de la pochette du miroir)
- bougie
- allumettes toute surface
- briquet
- tampon hygiénique (pour allume-feu ou compresse)
- cordelette
- 2 collets en fil laiton
- crayon 6B (très gras donc facile à utiliser)
- kit couture
- pansements et une bande de pansement 8x12cm à découper
- compresse 20x20cm
- cachet Doliprane
- 2 lames de scalpel (pour du travail de précision ou une pointe de flèche)
- lame de cutter (divisible pour faire des pointes de flèche)
- scie à métaux
- scie-fil
- papier toilette
- 8 bas de ligne de pêche avec hameçon de tailles diverses et un gros hameçon pour la mer
- 3 émerillons et des plombs de pêche
- 5m de fil de pêche Trilene 16,2kg
- 8 pastilles Micropur Forte
- sac zippé Albal (divers usages dont le transport d'eau)
- filtre à café (pour filtrer de l'eau)
- un ballon de baudruche
- clé USB 64Gb avec copie des papiers importants et documentation de survie
- boussole Silva

AJOUTS :
- grande épingle à nourrice
- 4 hameçons à œillet
- 2 micro-flotteurs de pêche

CHANGEMENTS :
- mini-lampe à dynamo Frendo (s'avère peu fiable, en définitive) >>> lampe frontale Petzl E+lite
- couteau suisse Spartan >>> petit multitool Gerber Dime

RETRAITS :
- sifflet à roulette Elless (bonne qualité mais fait double emploi avec le sifflet fourni avec la lampe frontale)

Poids : 390g
Taille : 13,5 x 9,5 x 4,5cm


This kit has already been the subject of an article in 2019. However, as I am sorting out my equipment and after reading Max Joseph's 3 Tier System, I decided to update it. It looks like the BCB Ultimate survival kit, but it also looks like the kit listed in the SAS Survival Handbook. The idea is that this survival kit is the “tier one” that always stays with me, in a cargo pocket for example, the “tier two” being the Snugpak ResponsePak fanny pack and the “tier three” being the backpack.

Container: Highlander waterproof aluminum box

I secured the closing of the box with a length of string and a steel ring. A small carabiner allows you to hang it on something. The survival blanket is stuck under the string, as in the previous version. You can wear the kit around your neck, though it's a bit heavy.

Content:

- survival blanket
- 2"x3" glass mirror
- candle
- cord
- two brass collars
- 6B pencil (very greasy so easy to use)
- sewing kit
- band-aids and 8x12cm sticking-plaster
- 2 scalpel blades (for precision work or a makeshift arrowhead)
- coffee filter (for water filtering)
- Ziplock bag (various uses including water transport)
- strike-anywhere matches
- toilet paper
- 8 fishing lines with hooks of various sizes and a big hook for sea fish
- 3 swivels and fishing leads
- 8 Micropur water purification tabs
- 64Gb USB key with copy of important papers and documentation on survival
- a balloon
- khaki duct tape
- cutter blade (can be split for makeshift arrowheads)
- metal saw
- wire saw
- 20x20cm compress
- Doliprane stamp
- Silva compass
- 5m of strong Trilene fishing line (up to 16,2kg)
- hygienic tampon (firestarter or compress)
- lighter

CHANGES:
- Spartan Swiss army knife >>> Gerber Dime multitool
- mini Frendo dynamo lamp >>> Petzl E+lite headlamp

ADDITIONS:
- large safety pin
- 4 eyelet fishing hooks
- 2 small fishing floats

WITHDRAWALS:
- Elless roulette whistle (there's one on the Petzl E+lite already)

Weight: 390g
Size: 13,5x9,5x4,5cm

dimanche 31 janvier 2021

Introduction à la vision nocturne (traduction)

[Je continue la traduction du site EveryCitizenASoldier par cet article consacré aux appareils de vision nocturne, ceux-ci pouvant se révéler déterminants dans l'issue d'un combat, spécialement en hiver où les jours sont plus courts. Il est à noter qu'en France, il est INTERDIT pour les particuliers d'acheter des dispositifs de vision nocturne pouvant se monter sur un casque ou disposant d'un support de tête. Article précédent : TODO CHANGE LINK]

ARTICLE ORIGINAL : Introduction to Night Vision

Un ALR, ou amplificateur de lumière résiduelle, est un appareil qui nous permet de mieux voir la nuit. Nous n'aborderons pas dans cet article l'imagerie thermique. Un ALR est potentiellement l'équipement le plus cher qu'un citoyen soldat puisse acheter - il est concevable de dépenser bien plus de 3000€ pour un seul appareil et ses accessoires. Nous avons fait beaucoup de recherches à ce sujet afin d'être des acheteurs informés et nous partagerons ici les informations.

Terminologie : les ALR dont nous discutons peuvent être désignés par de nombreux acronymes. JVN signifie jumelles de vision nocturne. ILR signifie intensificateur de lumière résiduelle. Nous utiliserons le terme ALR pour désigner tous les appareils qui utilisent un tube intensificateur d'image pour amplifier la lumière visible. Nous utiliserons le terme «actif» pour désigner les unités qui nécessitent un éclairage IR séparé pour être utile par rapport à «passif» ne nécessitant pas d'éclairage. Vous voyez également le terme IR ou «proche IR» évoqué. Cela fait référence à un spectre de lumière, normalement non visible pour les humains, que l'ALR amplifie et convertit en lumière «verte» pour laquelle la vision nocturne est célèbre. «Auto-Gated» fait référence aux ALR qui sont capables de s'éteindre pour éviter tout dommage lorsqu'ils sont exposés à une lumière intense.

Générations

Lorsqu'on parle vision nocturne, on utilise fréquemment le terme «génération». Il y a deux mesures importantes à considérer quand on parle des générations d'ALR. Le gain correspond à peu près à la puissance d'amplification de la lumière disponible. Une autre chose est la durée de vie du tube intensificateur. Nous appellerons les générations GEN1, GEN2 et GEN3. La génération fait référence au TUBE d'intensification de lumière, pas à l'appareil lui-même. L'optique et le boîtier de l'unité entrent également en jeu lorsque l'on considère son utilité de manière globale.

Première génération (gain > 100 ; durée de vie = 1000h)

Ce sont les ALR les moins chers et les plus courants. Ils peuvent coûter moins de 150€ et ils sont tactiquement inutiles en mode passif, sauf dans des conditions si lumineuses que votre propre vision nocturne est tout aussi bonne. L'éclairage IR artificiel est à proscrire en général car cela revient essentiellement à tenir une lampe de poche que les ennemis équipés d'ALR peuvent voir. La GEN1 peut être utile afin de voir à quel point de l'équipement est visible dans le spectre infrarouge (chaussures etc). Elle peut également être utilisée en mode passif si vous pensez que des gens vous recherchent avec un éclairage infrarouge (transformez votre désavantage en un avantage.) Un autre problème avec les tubes GEN1 est l'effet «fish-eye», car le tube déforme l'image.

Un appareil GEN1 qui se démarque est le Spark, fabriquée par Armasight. Il est suffisamment petit et robuste pour être monté sur un casque ou des armes. Dans des conditions idéales, par ¼ de lune minimum ou avec une pollution lumineuse ambiante comme dans un quartier, il peut être utilisé en mode passif. Puisqu'il peut être monté sur un casque, vous pouvez également avoir un éclairage infrarouge coaxial pour une utilisation active. 

Tubes en cascade

 Les premiers ALR à usage militaire étaient des tubes GEN1 placés en série. Ceux-ci produisent une intensification d'image beaucoup plus utile que les tubes GEN1 seuls. Cependant, cela se fait au détriment de la taille, et les unités en cascade ne sont utiles que pour les grands viseurs d'armes ou l'observation manuelle. Occasionnellement, ces unités apparaissent sur le marché des surplus. Un exemple serait le PVS-2.

Seconde génération (gain = 1000-2000 ; durée de vie = 2000h)

Les unités GEN2 sont environ dix fois plus utiles que les meilleures GEN1. Les exemples militaires qui pourraient apparaître sur le marché des surplus sont les JVN modèle PVS-5 (version multiple PVS5 A-D) et le PVS-4, un viseur dédié aux armes. La société Armasight fabrique plusieurs unités commerciales GEN2 qui peuvent être utilisées de différentes manières. Il y a trop d'options pour en discuter ici.

Troisième génération (gain = 2000-7000 ; durée de vie = 7000h)

Les unités GEN3 sont vingt fois plus utiles que les meilleures GEN1. Les unités GEN3 sont les plus utilisées chez les militaires et les policiers. Ainsi, on le retrouve plus fréquemment sur le marché de l'occasion et en surplus. Les appareils les plus communs incluent le PVS-7, un dispositif à tube unique, le PVS-14, un monoculaire polyvalent et le MUM, un autre monoculaire polyvalent. La plupart des unités GEN3 sont auto-gated, mais cela doit être vérifié avant l'achat.

http://www.everycitizenasoldier.org/assets/asset-1451193349352.png?v=0.031627498206417415

L'image ci-dessus montre la différence de gain et de champ de vision entre les unités GEN3 et GEN1. Les conditions ont été optimisées pour la GEN1 (Armasight Spark.)


L'image ci-dessus montre l'effet «fisheye» dans de nombreuses unités GEN1. Il convient de noter que sans éclairage IR supplémentaire l'unité GEN1 serait presque inutile dans ces conditions-ci.

Autres considérations lors de l'achat de NOD

Durabilité : de nombreux appareils GEN1 commerciaux ne sont pas fait pour l'action et ne peuvent pas résister au recul des armes.

Accessoires : les différentes modèles d'ALR peuvent nécessiter des montures différentes et certains accessoires d'objectif ne sont pas compatibles avec de nombreuses JVN. La plupart des accessoires sont de loin conçus pour fonctionner avec le PVS-14. Assurez-vous que l'appareil que vous achetez peut être utilisé de la manière dont vous pensez en faire usage.

Champ de vision et grossissement : tous les ALR produisent une «vision tunnel», l'importance de celle-ci est déterminée par le champ de vision de l'appareil. Un PVS14 a un champ de vision d'environ 30 degrés. Notre vision naturelle est presque de 100 degrés. Il faut un certain temps pour s'abituer à devoir se déplacer avec cette limitation visuelle. De nombreuses unités GEN1 bas de gamme ont un grossissement intégré. Certaines unités ont des lentilles de grossissement supplémentaires. Le grossissement n'est utile que pour l'observation à partir d'un emplacement fixe. Vous ne vous promènerez pas avec un ALR à grossissement car ce dernier réduit également le champ de vision. Imaginez vous en train de vous promener avec un œil fermé tout en regardant avec l'autre à travers un télescope.

Achat d'occasion : il est possible de trouver des appareils GEN3 d'occasion à un prix proche du prix d'appareils GEN2 neufs. Cependant, il y a des problèmes pour les acheter à distance. Tout d'abord, sans regarder soi-même au travers de l'appareil, il est très difficile de savoir s'il fonctionne correctement. Deuxièmement, de nombreux appareils militaires volés ont fini par être vendus dans des endroits comme EBAY, et les nouveaux propriétaires ont été retrouvés. Si vous achetez une unité d'occasion, tâchez d'essayer l'appareil. Si cela n'est pas possible, ne traitez qu'avec des personnes qui ont une bonne réputation sur les forums Internet, etc.

Tenu à la main: le moyen le plus simple et le moins cher d'utiliser les ALR est de simplement les transporter dans une pochette, ou sur une lanière et de regarder au travers de temps en temps, lors du repérage d'une piste ou de l'observation d'un objectif. Cela pourrait être le seul moyen utile d'utiliser certaines unités GEN1, de regarder les ombres, etc. ou de vérifier si quelqu'un d'autre utilise un éclairage infrarouge.

Monté sur une arme : certains ALR sont conçus pour être montés sur une arme. D'autres ALR à usage général peuvent être livrés avec des supports qui leur permettent d'être montés sur le rail devant ou derrière une optique de jour. Cela limite l'utilité globale de l'appareil. En général, cela limite l'utilité générale des ALR de qualité. Le champ de vision à travers deux dispositifs optiques est sévèrement limité. Cela nécessite également que l'arme soit levée pour l'observation. Le seul moment où je suggérerais cela (autre qu'avec un viseur de nuit comme le PVS4) est dans un rôle dédié tireur de précision / d'élite, où vous observeriez un secteur de tir depuis une position semi-fixe pendant longtemps.

Monté sur un casque : l'utilsation la plus courante qui est faite des ALR modernes est de les monter sur un casque. Cela fonctionne à la fois avec des jumelles et des monoculaires. Cela permet d'utiliser l'appareil mains libres et de viser à l'aide d'un laser infrarouge. Bien sûr, il s'agit d'ajouter plusieurs accessoires à votre «kit IR» ce qui peu s'avérer très couteux.

L'importance de la formation : je recommande la formation et la pratique avec tous les équipements que vous pourriez avoir. Cela est particulièrement vrai avec la vision nocturne. En termes simples, la vision nocturne est un monde à part ! La formation vous en apprendra plus sur l'utilisation des ALR que n'importe quel article. Vous devez déterminer à quel point il doit faire noir avant d'enfiler vos ALR, à quelle distance différentes choses peuvent être vues et à quoi ressemblent différentes choses. La vision tunnel donnée par les ALR aura un impact sur votre tactique.

Idées de formation : il existe des formations données par des pros pour l'utilisation tactique de la vision nocturne. Cependant, vous devriez vérifier les CVs des instructeurs et il se peut qu'elles ne soitent uniquement ouvertes aux forces de l'ordre. Vous devriez également essayer de sortir dans les bois ou dans le quartier la nuit autant que possible. Les voyages en camping sont un bon endroit pour s'entraîner à utiliser les ALR. Les compétitions nocturnes de TSV sont rares, mais pas inexistantes. Celles-ci sont généralement conçues pour ne pas avoir besoin d'ALR, mais parlez-en au directeur de l'évènement pour voir si c'est possible d'en utiliser. Beaucoup de gens chassent aussi des prédateurs ou des sangliers la nuit, si vous pouvez demander à quelqu'un de vous initier à ce sport, vous en apprendrez beaucoup.

Conclusion

La capacité de voir la nuit est un énorme avantage tactique. Pour citer un ami, «je préfère avoir un SKS et un bon ALR que cinq des meilleurs AR15 au monde.» Cela coûte très cher de s'équiper de manière efficace, mais on voit beaucoup de gens possédant plusieurs armes longues à canon rayé et aucun ALR. Je vous suggère de rester à l'écart des équipements commerciaux bas de gamme GEN1 et d'économiser pour acquérir une unité de qualité. Pendant que vous économisez, faites beaucoup de recherches sur le sujet, cette page n'étant qu'une introduction.

Vidéo d'introduction à la vision nocturne (Anglais)

Vidéo d'introduction à l'imagerie thermique (Anglais)